Le thème de c’t’album c’est l’exil
Les Rêveries du rimeur solitaire, c’t’une évasion de c’monde vil,
Le thème ici c’est la marginalité d’gens qui mordent pas à l’appât
Ras-l’bol d’l’apparat, j’sais pas pour toi, mais c’monde n’m’aura pas
J’me réfugie comme des milliers d’songeurs dans c’pe/ra
Quand j’sors, j’côtoie les mêmes paysages mais sans m’trouver au même endroit
Mon lieu d’prédilection c’est c’monde parallèle
Celui qui s’trouve parmi tous, mais où le futile sommeille
Une parcelle d’mon être reste sur Terre tandis qu’mon être spirituel s’éveille
Rien à faire d’c’matériel, comme dit Samm, ton monde n’est qu’mirage
Si tu t’y plais change de disque
Vu qu’c’t’album est pour les vrais songeurs, genre les artistes puristes
Après avoir affronté l’froid d’c’monde vide j’me r’situe
Si t’es du même endroit on s’comprend, même sans s’être vu de visu
Qu’est-ce qu’un nom, un visage autre qu’une convention, une paroi?
Si t’es du même monde on s’connaît même sans s’être parlé d’vive voix
J’te souhaite la bienv’nue dans c’monde parallèle
Où les apparences n’sont qu’mirages
Où la substance s’libère du superficiel
Où les images fondent
Où l’artificiel disparaît et n’fait plus figure d’obstacle ou d’barrage
Comme l’ont dit tant d’autres, si tu l’peux take the money and run
Avant qu’c’monde t’détruise cours, avant qu’on t’grille c’qui t’reste d’neurones
À coup d’programmes télé imbéciles, de martèlement d’opinions puériles,
D’nivellement vers le bas et d’louanges d’vie facile
Refrain
J’te souhaite la bienv’nue dans c’monde parallèle…
C’est mon monde…
Le thème ici, c’est l’évasion
Comme tant d’autres, j’ai rien à faire d’être au diapason d’c’monde
Les normes, les règles, n’sont bonnes qu’pour les hommes sans fond
Loin d’l’envie d’me hisser au sommet
J’rêve plutôt d’troquer ma monnaie contre un truc sans prix
J’t’en quête d’la bonne vie, mais dans c’t’environn’ment hostile c’pas donné
Tant d’superficialité qui d’toutes parts, m’assaille,
Si les gens prenaient seulement l’temps d’observer
S’arrêtaient pour s’questionner
Mais à construire leurs mirages, sont trop occupés
Quartiers huppés, baraque classe, le cercle fermé d’la haute société
Merde tout ça c’est qu’du vent
J’cherche du lourd, de quoi à m’mettre sous la dent
Comme Diogène, j’cherche des hommes, des vrais, parmi tous ces morts vivants
D’où c’te refuge dans l’monde parallèle
Pendant qu’l’Occident bat d’l’aile, c’monde tranquillement s’élève
Des songeurs d’partout s’exilent,
Cherchent asile dans c’monde virtuel
Lieu abstrait, mais tout d’même réel…
C’est l’monde parallèle